Vous ou votre enfant avez une prise de sang ou un autre prélèvement à faire ?

Sachant que la prise de sang et les prélèvements biologique sont aujourd’hui les principaux éléments de mesure de notre santé, ces actes prennent toute leur importance et devrait pouvoir se faire avec le minimum de friction possible tout en assurant un niveau de qualité optimale basé sur le respect des règles de bonnes pratiques, d’hygiène et de sécurité.

C’est pourquoi la recherche de votre confort et la bonne exécution de ces analyses, de la phase pré-analytique (la collecte de l’échantillon à examiner) à la phase post analytique (la communication des résultats), incluant la prestation de conseils et l’interprétation des résultats, sont la préoccupation essentielle et constante de l’équipe Génélab.

Voici quelques informations et conseils pour gagner du temps et vous préparer à être dans les meilleures conditions pour obtenir des résultats fiables et de qualité.

Si la prise de sang est pour votre enfant, assurez-vous de lire la section ci-dessous “le prélèvement chez un enfant ou un nourrisson” pour la rendre la plus confortable possible.

Informations générales

Votre prélèvement sera réalisé par du personnel compétent formé et habilité, dans des conditions d’hygiène et de sécurité maîtrisées : infirmier (ère), technicien(ne), biologiste médical, certains prélèvements étant réservés uniquement au biologiste.
Le prélèvement est effectué avec du matériel stérile à usage unique en respectant les règles de sécurité pour vous-mêmes et le personnel. Nos prélèvements respectent la sécurité de nos préleveurs en utilisant des tubes Vacutainer qui ne nécessitent aucun débouchage et évite ainsi tout contact avec le sang. Effectués Nous utilisons du matériel à usage unique.

Votre identité, c’est votre sécurité ! 
Nous effectuerons systématiquement en salle de prélèvement un contrôle d’identité pour éviter tout risque d’erreur.

Le personnel chargé de votre prélèvement :

  • Pourra vous demander un certain nombre de renseignements cliniques complémentaires (traitement anti-coagulant en cours, posologie, symptômes, raisons qui vous ont amené à consulter, voyages à l’étranger…) afin de collecter des informations qui permettront ensuite au biologiste de faire une interprétation hautement personnalisée et détaillée de vos résultats d’examen.
  • Identifiera à l’aide d’étiquettes codes à barre en général les échantillons prélevés
Vous souhaitez qu’un tiers vous accompagne en salle de prélèvement, ou qu’un préleveur qui vous connaît bien s’occupe de vous ? Vous avez une autre demande ?

Être allongé, affinité avec un préleveur, veines difficiles…, nous sommes à votre écoute et nous répondrons favorablement à votre requête dans la mesure du possible.

Parlez-en à la secrétaire médicale qui vous accueille au laboratoire.

L’importance du stress est fréquemment sous-estimée. Il provoque spécifiquement la sécrétion de certaines hormones : cortisol, prolactine, TSH, insuline…Il est licite cependant d’être stressé avant une prise de sang. La personne qui va vous prélever est formée pour vous rassurer, répondre à vos questions. En salle de prélèvement, il est important de nous faire part de vos craintes et de vos souhaits (position allongée, site de ponction veineuse précis, allergie au sparadrap, au latex…).

Le prélèvement sanguin

La prise de sang est un acte simple qui consiste à prélever une infime partie de sang au niveau d’une veine, qui est ensuite recueilli dans des tubes pour être analysée. Elle ne dure qu’un instant et sera réalisée dans un maximum de confort. C’est un geste parfaitement maitrisé par du personnel compétent formé et habilité, dans des conditions d’hygiène, de sécurité, et de confidentialité.

Certains examens peuvent nécessiter plusieurs prises de sang (par exemple : groupe sanguin, HGPO…).

Si vous êtes difficile à prélever, cette information sera conservée, de façon à ce que vous soyez pris en charge par nos préleveurs les plus aguerris.

Si vous êtes sujet au malaise vagal, faites-en part dès le début, la prise de sang pourra être réalisée en position allongée.

Si vous êtes particulièrement phobique de la prise de sang, merci de nous en faire part également : nous apporterons le meilleur de nous-même à vous rassurer.

Dans certaines situations, il est préférable de réaliser le prélèvement plutôt à un bras qu’à l’autre (ex. : curetage ganglionnaire), Merci de nous le préciser.

Sachez que la prise de sang est la base de notre métier : une bonne prestation de prélèvement donne un patient satisfait, mais aussi des échantillons de qualité propres à donner des résultats biologiques fiables.

Votre préleveur est prêt à répondre à toutes vos demandes d’explication sur votre prise de sang et vos examens.

 

Après avoir vérifié votre identité, le préleveur vous invitera à vous asseoir confortablement dans une chaise à prélèvement légèrement inclinée. La prise de sang est le plus souvent effectuée au niveau du pli interne du coude.

Le préleveur prépara les tubes qui vont servir à recueillir le sang.

Le préleveur entourera brièvement votre bras d’un garrot (bande élastique) afin de stopper momentanément la circulation sanguine pour rendre les veines plus visibles. Il est placé habituellement 10 centimètres au-dessus du site de ponction. Il est possible qu’on vous demande également de serrer temporairement le poing pour faire saillir les veines davantage. Un exercice physique des muscles de l’avant-bras n’est pas préconisé pendant la pose du garrot

Le préleveur nettoiera et désinfectera la peau avant d’insérer un barillet avec aiguille dans la veine. Le barillet permettra de remplir tous les tubes de sang nécessaires sans avoir à changer l’aiguille. On vous demandera de fermer la main pendant la ponction veineuse. Si vos veines ne sont pas apparentes, le préleveur tapotera la veine à plusieurs reprises, ou recommencera la ponction veineuse sur un autre site.

Une légère pression est appliquée sur la région où on a inséré l’aiguille jusqu’à ce que le saignement cesse. Il se peut qu’on y mette un petit pansement adhésif.

Une étiquette portant votre nom et d’autres informations pertinentes sera par la suite apposée sur chaque tube utilisé.

IL EST DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE QUE VOUS VOUS ASSURIEZ QUE CHAQUE TUBE EST BEL ET BIEN IDENTIFIE A VOTRE NOM.

Est-ce douloureux ? La douleur est très légère et de courte durée (le temps de l’introduction de l’aiguille). Elle peut être un peu plus importante si la personne qui réalise la prise de sang à du mal “à trouver” la veine et doit bouger l’aiguille dans la zone de prélèvement.

Dans certains cas où les veines des deux bras sont difficiles à utiliser, on pourra procéder à une prise de sang en bout de doigt par une technique dite de « micro-méthode ». Cette approche qui utilise des tubes à prélèvement plus petits est souvent privilégiée chez les très jeunes enfants. Lorsque tous les prélèvements ont été effectués, on retire l’aiguille.

Comment ne pas avoir mal pendant la prise de sang ?

Si vous avez une appréhension vous pouvez toujours appliquer une pommade ou un patch anesthésiant sur le site de ponction entre 30 à 60 minutes avant le rendez vous. Renseignez vous auprès du laboratoire.

Le personnel est très expérimenté et a l’habitude de prélever même les personnes délicates.

La quantité de sang recueillie est fonction du nombre d’analyses à effectuer, peu importe, elle reste très faibles. Un tube à bouchon lavande pour la contient 4 millilitres, soit mois d’une cuillerée à thé de sang alors que les tubes les plus gros pour les bilans biochimiques et autres tests contiendront environ une cuillerée à thé et demi de sang. Un bilan sanguin élaboré incluant 4 à 5 tubes de prélèvement nécessitera au total à peine une cuillerée à table de sang (15 ml); une bien petite fraction des quelque 4 à 5 litres de sang que contient notre corps.

Les prises de sang n’engendrent habituellement aucun effet secondaire. Certains patients ressentent une petite piqûre ou brûlure lors de l’insertion de l’aiguille dans la veine de l’avant-bras. D’autres ressentent un léger malaise vagal lors du retrait de l’aiguille. Dans de très rares situations, surtout lors de prélèvements difficiles (veines fuyantes, aiguille qui se déplace) il pourra se former un peu d’enflure ou une ecchymose au point de prélèvement qui disparaîtra en quelques jours.

Comment éviter la formation d’un hématome (bleu) ?

De temps en temps un hématome se forme à l’endroit de la piqûre. Pour l’éviter, nous vous recommandons de maintenir un temps de compression sur la zone de prélèvement pendant quelques minutes avec le coton sans replier le bras et d’éviter dans les heures qui suivent toute sollicitation intensive du bras ponctionné.

Si malgré ces recommandations, un hématome venait à apparaître, celui-ci reste bénin et se résorbera naturellement en quelques jours. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Vous pouvez toutefois appliquer une poche de glace ou une compresse légèrement alcoolisée pour le faire disparaître plus rapidement.

Les prélèvements non sanguins

Certains prélèvements doivent être réalisés par le biologiste ou par une infirmière (prélèvements vaginaux, urétraux, frottis …). Il est nécessaire d’appeler votre laboratoire pour convenir d’un rendez-vous.

Pour d’autres examens bactériologiques (urines, selles, expectorations…), ils sont effectués sur des prélèvements réalisés par vos soins, des récipients stériles sont disponibles au laboratoire. Des conditions de prélèvement spécifiques sont à respecter ; elles sont décrites dans des fiches de préconisations qui peuvent vous être remises au laboratoire ou que vous pouvez consulter ci-dessous ou télécharger.

Lisez-les attentivement et n’hésitez pas de contacter le laboratoire pour toute question. Prenez le temps de bien identifier les flacons ou les tubes et de compléter soigneusement la fiche de renseignements à joindre au prélèvement : ces renseignements sont indispensables au suivi de votre prélèvement et à l’interprétation des résultats.

Pourquoi Genelab vous donne une fiche de renseignements à remplir ?

Les modalités de recueil, les conditions de transport et le temps écoulé jusqu’à l’arrivée au laboratoire de l’échantillon biologique sont des données indispensables pour valider la qualité du prélèvement et formuler les conclusions appropriées. Le contexte épidémiologique et les symptômes cliniques vont nous permettre de définir l’objectif de l’analyse, d’entreprendre la recherche d’agents pathogènes spécifiques, de réaliser ou non un antibiogramme. C’est pourquoi cette fiche de renseignements spécifique à chaque prélèvement doit être remplie impérativement.

Pourquoi vous devez vous respecter un délai avant la réalisation du prélèvement si vous prenez des antibiotiques ou vous les avez arrêtés récemment?

La règle est de prélever avant tout antibiothérapie. En effet, la présence de l’antibiotique peut négativer les résultats et/ou fausser le diagnostic. Dans le cadre d’un contrôle après la prise d’antibiotique, un délai d’au moins 3 jours doit être respecté avant le prélèvement, sauf urgences et/ou contextes particuliers évalués par votre médecin. Signaler la prise antérieure d’antibiotique ou un échec d’antibiothérapie.

Recueil

Le non-respect des préconisations peut entraîner une contamination des prélèvements par la flore habituelle de la peau ou des muqueuses ou encore détruire les germes pathogènes. Ces recommandations sont décrites dans la fiche remise avec le matériel à prélèvement. Les professionnels de santé se réfèreront au guide de prélèvement mis à disposition par le laboratoire. La qualité du prélèvement déterminera la fiabilité du résultat de l’analyse.

Délai d’acheminement /conditions de conservation avant transport

Les échantillons doivent alors être apportés le plus rapidement possible au laboratoire car la croissance bactérienne est directement dépendante de la température. Elle ne doit pas être favorisée ni défavorisée pour conserver la flore prélevée en l’état. Si le prélèvement n’est pas traité immédiatement, il est nécessaire de respecter les consignes concernant les conditions de stockage pour garantir la qualité de l’échantillon et l’interprétation des résultats associés.

Le transport

Les prélèvements microbiologiques sont potentiellement infectieux et donc dangereux. Les récipients doivent être transportés dans une poche plastique double pour limiter le risque d’accident en cas de fuite et pour isoler la prescription et/ou la fiche de renseignements. Les délais de transport préconisés par le laboratoire doivent être respectés.

Le prélèvement de votre enfant

La prise de sang est un acte banal mais qui peut faire peur, notamment aux plus petits qui craignent la piqure. Quelques précautions pourront vous aider afin que le prélèvement se passe le mieux possible. Le meilleur moyen de rassurer votre enfant est d’être détendu vous aussi. II faut dédramatiser et expliquer : cela ne durera pas longtemps, on ne lui « prendra » pas beaucoup de sang, les analyses servent à voir ce qui va ou ne va pas dans le corps, que les aiguilles sont très fines, qu’il ressentira comme une sorte de piqure de moustique mais qui ne fera plus du tout mal après.

Nos biologistes et infirmières sont très habitués à prélever les enfants. De plus pour les tous petits (bébés et moins de 2 ans) nous vous conseillons de prendre rendez-vous afin que le prélèvement soit réalisé par un préleveur spécialiste des très petits.
Le recueil en flacon stérile des urines des bébés où très jeunes enfants n’est pas facile car ils ne maitrisent pas encore leur « pipi ». Heureusement il existe une poche à urine spécialement prévue pour faciliter le recueil pour ECBU de votre enfant. C’est une petite poche de plastique destinée à recueillir son urine lorsqu’il aura une envie naturelle. elle existe en 2 modèles selon le sexe de l’enfant.

Grâce à une zone adhésive, le système s’applique sur la peau propre après une toilette soigneuse de la zone génitale (il faut écarter les lèvres de votre petite fille ou décalotter votre petit garçon) afin de nettoyer à l’eau savonneuse, puis de rincer les abords du méat urinaire. Lorsque la peau est séchée avec un linge propre, il faut poser la partie adhésive de la poche dont l’ouverture épouse l’anatomie du bébé. Au laboratoire, nous pouvons vous aider pour poser la poche à urine à votre bébé !

Lorsque la poche est remplie par les urines de bébé, il faut l’apporter dans l’heure au laboratoire pour la réalisation de l’analyse. Les pharmacies vendent ce type de système. Nous pouvons aussi vous en fournir.

Pour une première fois nous vous conseillons de venir faire poser la poche à urine au laboratoire et d’attendre sur place la miction de votre bébé afin de bénéficier de notre aide pour chaque étape.

Mode d’emploi :

  • Se laver très soigneusement les mains.
  • Installer l’enfant sur le dos, les jambes écartées, comme pour lui mettre une couche.
  • Nettoyer soigneusement la zone uro-génitale a l’eau et au savon neutre. Un antiseptique peut-être utilise sur la prescription médicale.
  • Bien sécher la peau, qui ne doit pas être recouverte de poudre ou de crème et ne présenter aucune irritation.
  • Détacher et jeter la découpe amovible centrale.
  • Retirer doucement et complètement le papier protecteur de l’adhésif, en faisant attention à ne pas toucher l’intérieur de la poche.
  • Pour une fille, plier la poche en deux dans la longueur, selon les pointilles.
  • Approcher d’abord la partie basse de l’adhésif au niveau du périnée, la coller, puis terminer de la poser en remontant vers le pubis.
  • La poche doit couvrir l’orifice urinaire de l’enfant. Pour une fille, placer la partie évidée sur l’ensemble de la zone uro-génitale. Pour un garçon, passer le pénis dans la partie circulaire évidée.
  • Après la pose, masser doucement la partie adhésive de la poche pour garantir une bonne adhérence sur toute la surface. Pour une fille, insister sur les plis pour éviter les fuites.

Le temps de pose ne doit pas excéder 30 minutes pour éviter tout risque de contamination des urines et de faux positifs. Si l’enfant n’urine pas dans ce laps de temps, si la poche est souillée ou partiellement décollée, en placer une nouvelle.

Et après ?

Soulever un coin de la partie adhésive et détacher délicatement la poche. Une compresse imbibée d’eau et de savon peut être utilisée pour un décollement encore moins agressif. Coller l’adhésive face contre face pour assurer l’étanchéité du prélèvement (renforcer éventuellement avec un sparadrap). Noter l’heure de recueil sur la poche. Transmettre les urines au laboratoire dans les deux heures qui suivent le recueil. En cas d’impossibilité, stocker la poche fermée au réfrigérateur sans excéder 12 heures.

Le recueil des selles des bébés peut se réaliser de manière très simple. Dès que votre bébé a fait « caca » dans sa couche, sans attendre, prélevez à la spatule une petite partie de ses selles et déposez là dans le flacon de recueil que le laboratoire vous a délivré. Pour les enfants un peu plus grands vous pouvez utiliser le « caca » qu’il aura fait sur son pot, à condition que des urines ne se soient pas mélangées aux selles. Sans attendre apporter les selles de votre bébé au laboratoire afin de démarrer rapidement l’examen.

Au laboratoire, nous vous donnerons un pot stérile pour y déposer les selles de votre bébé.